Pour qu’une moto arrive à rouler, il existe différents mécanismes qui se passent entre la roue arrière et le moteur. Faisant partie de ce système, la transmission finale joue un rôle essentiel dans la puissance de ce type de véhicule. De quoi s’agit-il réellement ? Quelles sont les pièces mécaniques importantes dans la transmission ? Quels sont leurs rôles ?
La transmission finale sur une moto
Appelé également transmission secondaire, c’est un procédé qui a pour but de relier la roue arrière et la boîte de vitesse. Par ailleurs, il existe différents types de transmission finale qui varie en fonction du modèle de la moto. En général, il y a la communication par chaîne, par courroie, ou par cardan.
Un deux-roues avec une transmission par chaîne
Il s’agit d’un principe qui est souvent adapté aux motocycles classiques. Sur le plan technique, c’est un équipement comportant deux pignons assemblés à l’aide d’une chaîne. Étant donné que ce dernier a une propriété légère, il y a peu de perte de puissance sur l’engin. Bien que la chaîne soit une pièce mécanique abordable, son utilisation nécessite plusieurs entretiens réguliers, notamment le réglage de tension, la lubrification, le nettoyage, etc.
Au fil du temps, il faut savoir que le kit chaîne demande un remplacement. En ce qui concerne sa durée de vie, elle dépend de l’utilisation de la moto qui est souvent de 5000 km à 25 000 km. Pour comprendre un peu plus sur son fonctionnement, voici les trois types de chaînes pour les deux-roues :
La chaîne classique
La chaîne classique et sans doute la pièce la plus connue et la plus ancienne comparée aux autres attaches. Vu qu’elle n’est pas composée de joints toriques, elle s’abîme rapidement et requiert beaucoup d’entretien. Avec l’évolution des mécaniques modernes, elle a du mal à s’adapter à la puissance des moteurs actuels. Toutefois, réputée pour être économique, elle est présente dans les motos de 50 cc ou de 125 cc. Ainsi, cette chaîne n’est pas idéale pour les véhicules à usage routier.
La chaîne à joints toriques
Conçue pour éviter les problèmes d’huilage, elle est principalement équipée d’un joint torique en forme d’anneau. Ces petites pièces, nommées en anglais « O-Ring », se placent entre les plaques latérales et les axes de la chaîne. De cette manière, les matières extérieures telles que les débris de la route n’impactent pas la graisse du mécanisme. D’ailleurs, la majorité des motos qui sont créées ses dernières années utilisent ce type de dispositifs.
Le pas de chaîne
Afin d’avoir moins de pertes de puissances, l’emploi d’une chaîne plus étroit que l’original est une solution efficace. Par exemple, en installant une transmission 520 à la place du 525, les motos sur circuit gagnent en puissance tout en réduisant les frottements. À titre d’information, les couronnes de 20 sont trop larges pour une adaptation à une chaîne de 25. Lors de l’achat de ces pièces, il est important de vérifier la taille de ces petits équipements.
La transmission finale par courroie d’un deux-roues
Connue pour être souple et silencieuse, la courroie ne demande pas une maintenance fréquente. En effet, les motos avec une transmission de ce genre ont une durée de vie très élevée. En principe, elles peuvent parcourir une distance de 50 000 km à 80 000 km sans avoir besoin d’une intervention particulière. Néanmoins, la courroie n’est pas idéale pour un usage tout-terrain. Pour changer une transmission chaîne en transmission à courroie, il subsiste des outils de conversion qui sont capables de le faire.
La transmission par cardan
S’agissant d’une transmission par arbre, elle est particulièrement sur les motos dotées d’un gros moteur telles qu’une GT. Destiné pour faire de nombreux kilomètres, ce type de système n’a pas de limite en matière de puissance. De plus, elle demande peu d’entretien, à savoir une vidange une fois 20 000 km sur le compteur. Par contre, l’utilisation d’un véhicule avec ce mécanisme réclame quelques expériences sous peine de bloquer la roue arrière.